Changement
Notre monde va de plus en plus vite. Les médias documentent les crises les unes après les autres. Les changements et nouveautés se succèdent. Tout cela demande aux individus une adaptation permanente… et si on prend du recul face à cette réalité, les changements ne sont-ils pas l’essence même de la vie ? Un déménagement, le vieillissement, le défilement des saisons, une mobilité ou une reconversion professionnelles… tous ces évènements sont de petits ou grands changements qui constellent une vie !
« La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses. » d’après Lao-Tseu…
La question n’est alors pas de ne pas changer mais plutôt comment aborder le changement ?
Quels sont les différents modèles de changement ?
Avant tout, il est important de savoir reconnaître les différents types de changement pour mieux les vivre, sans pour autant anticiper car ce n’est pas forcément possible.
La roue d’Hudson ou du changement modélise les transitions et distingue 2 types :
Le changement de type I ou Homéostasie : il s’agit d’une petite évolution, mineure ou incrémentale, qui ne bouleverse pas le système et demande simplement un ajustement. C’est l’occasion de se réinventer un peu. C’est un changement de 1°C dans la journée, l’érosion ou le processus de vieillissement à l’échelle d’une minute, l’évolution des saisons heure après heure.
Le changement de type II ou Transformation : il s’agit d’une évolution brutale ou majeure, qui modifie l’équilibre du système et donc de tous les repères pré-existants ; les croyances, valeurs, bases identitaires individuelles ou collectives peuvent être remises en question et modifiées. C’est un séisme, une maladie grave soudaine, un déménagement, une explosion, une crise ou une révolution.
Chaque individu a une tolérance qui lui est propre à un changement donné. Chacun perçoit différemment un type I ou II. Des personnes ont besoin de changer de poste ou d’environnement professionnel tous les 3 ans, d’autres vont rester 15 ans au même endroit et parvenir à un niveau d’expertise. Et vous, quelle est votre appétence en matière de changement ?
Tout changement représente une prise de risque même quand il est provoqué. Face à un changement subi ou en cas de changement de type II, il est d’autant plus important de se faire accompagner, pour trouver les appuis nécessaires à l’adaptation.
Un changement de métier ou une reconversion pourra ainsi être adossé à une formation ou un tutorat pour permettre un apprentissage des compétences en savoir-faire ou savoir être, ou encore à un coaching, qui sera un accompagnement sur mesure face aux spécificités du changement.
Comment j’évolue pendant un changement ?
Analyser le changement permet de mieux l’appréhender. Il est illustré avec le cycle de saisons, qui s’agencent autour de 4 grandes périodes :
L’hiver : période de pause, de latence, voire de désengagement, et de méditation, qui permet de réfléchir. L’énergie basse y est associée, synonyme de repli sur soi, qui pourrait tendre vers la dépression. Bien gérée, cette phase amène à des choix vers du renouveau.
Le printemps : période de germe, création et croissance. Le niveau d’énergie remonte avec l’action. C’est le renouveau positif !
L’été : période de maturité où l’énergie est haute, tournée vers l’extérieur, associée à l’enthousiasme, la joie et le dynamisme
L’automne : période de turbulence, de désillusion et de chaos. L’énergie subsiste mais la frustration apparaît avec une notion de renoncement, de déception ou d’insatisfaction face aux difficultés.
Fort de ce parallèle, le modèle de la roue d’Hudson définit 10 grandes étapes dans un changement :
1/ Définir le projet : cette étape n’est pas toujours confortable. Les doutes et l’enthousiasme se mêlent. On a besoin d’écoute, d’appuis et de ressources et de formuler des objectifs clairs.
2/ Mettre en place le projet : c’est une phase où apparaissent peur et doutes. Il y a besoin de soutien, d’encouragement, d’être rassuré.
3 / Réaliser et rentabiliser le projet : c’est une phase d’action et on a besoin de s’affirmer et d’être soutenu, de célébrer les succès.
4/ Rupture : cette phase peut être brève et soudaine. Il y a un choc, quelque chose s’est cassé. cela peut être voulu ou subi, provoqué par l’environnement. C’est douloureux et on a besoin d’accueil, de douceur, de cadre, d’être rassuré.
5/ Deuil : cette phase délicate arrive même en cas de choix conscients et voulus. Les étapes classiques de la phase du deuil se succèdent plus ou moins vite : choc, déni, colère, marchandage, dépression, acceptation, renouveau et quête de sens. Il est important d’accueillir cette étape, freiner l’action et donner confiance.
6/ Bilan : Il s’agit ici d’un carrefour car on ne sait forcément pas si le changement va être de type I ou II ! On formalise factuellement les points forts et les axes d’amélioration. On a besoin de support pour avoir confiance en soi. Ensuite, deux options se présentent :
- En cas de changement de type I, on repart, avec une confiance reboostée, vers un nouveau projet.
- En cas de changement de type II, l’énergie ne remonte pas et on peut rester coincé, avec une perte de repères et une estime de soi touchée.
7/ Errance : c’est le moment de faire du vide, du silence pour se recentrer. On a besoin de prendre le temps.
8/ Maturation : c’est une période difficile de doute et de questionnement profond. On a besoin de présence, d’écoute, d’accueil, d’être rassuré, reconnu, et de se reconnecter à soi. Elle peut conduire à des prises de décisions radicales et il est important de prendre le temps et de s’assurer de la présence de protections.
9/ Déblocage : c’est une phase de renaissance, de réalignement, d’oscillations. On a besoin d’être nourri et aidé à grandir.
10/ Explorer et réinventer un futur : c’est une phase de brainstorming, de créativité, où il est important d’être ouvert à la magie des synchronicités. On a besoin de ressentir la congruence de notre nouveau système et de confiance.
Pour certains, il peut être nécessaire de vivre plusieurs fois les étapes 8 à 10, ou faire des aller-retours entre ces différentes phases.
Une fois toutes ces étapes traversées – plus ou moins linéairement ! - , le cycle peut recommencer avec un nouveau projet ! Dans vos projets en cours, à quelle phase vous situez-vous ? Quelles résistances rencontrez-vous ?
Quelles sont les vertus du changement ?
Même en ayant conscience de ces étapes, le changement peut être difficile à accepter.
Lorsque qu’un changement est subi ou forcé et inéluctable alors il est nécessaire de lâcher-prise pour ne pas résister inutilement et se mettre en danger. Qu’est-ce qui dépend de moi ? Sur quoi puis-je agir ? Sur ce que je ne maîtrise pas, comment puis-je me protéger pour mieux vivre cette évolution ?
Le changement est synonyme de risques et en les évaluant en anticipant, alors la situation peut paraître plus acceptable.
Par ailleurs, le changement est aussi synonyme d’échec potentiel. Ici la lecture des « vertus de l’échec » de Charles Pépin peut être inspirante ! L’homme apprend et grandit en essayant et se trompant.
Sortir de sa zone de confort permet de découvrir des opportunités et de nouveaux possibles, à condition d’être ouvert à l’imprévu. Que vous ont apporté vos crises et vos périodes de transitions ? Quelles ressources insoupçonnées vous êtes-vous découvert ? Quel nouvel horizon avez-vous découvert ?
En se connaissant bien et en respectant toujours ce qui est juste pour soi, il est possible d’oser s’aventurer vers un nouvel équilibre satisfaisant. Dans ces conditions, la crise et le changement ont de véritables bienfaits. La transformation de la chenille en papillon devient une chance !
Prendre son élan vital
La vie est faite de mouvement et de transitions, allant d’un point équilibre à un autre, plus ou moins stable, plus ou moins acceptable pour chacun. Amener de la lucidité dans le changement est un premier pas pour évoluer plus sereinement.
Un coach professionnel vous proposera un accompagnent sur-mesure, à chaque étape ou pour passer en confiance une phase spécifique d’un changement, individuellement ou en équipe. Quel est votre prochain pas vers votre épanouissement ?
Notre monde va de plus en plus vite. Les médias documentent les crises les unes après les autres. Les changements et nouveautés se succèdent. Tout cela demande aux individus une adaptation permanente… et si on prend du recul face à cette réalité, les changements ne sont-ils pas l’essence même de la vie ? Un déménagement, le vieillissement, le défilement des saisons, une mobilité ou une reconversion professionnelles… tous ces évènements sont de petits ou grands changements qui constellent une vie !
« La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses. » d’après Lao-Tseu…
La question n’est alors pas de ne pas changer mais plutôt comment aborder le changement ?
Quels sont les différents modèles de changement ?
Avant tout, il est important de savoir reconnaître les différents types de changement pour mieux les vivre, sans pour autant anticiper car ce n’est pas forcément possible.
La roue d’Hudson ou du changement modélise les transitions et distingue 2 types :
Le changement de type I ou Homéostasie : il s’agit d’une petite évolution, mineure ou incrémentale, qui ne bouleverse pas le système et demande simplement un ajustement. C’est l’occasion de se réinventer un peu. C’est un changement de 1°C dans la journée, l’érosion ou le processus de vieillissement à l’échelle d’une minute, l’évolution des saisons heure après heure.
Le changement de type II ou Transformation : il s’agit d’une évolution brutale ou majeure, qui modifie l’équilibre du système et donc de tous les repères pré-existants ; les croyances, valeurs, bases identitaires individuelles ou collectives peuvent être remises en question et modifiées. C’est un séisme, une maladie grave soudaine, un déménagement, une explosion, une crise ou une révolution.
Chaque individu a une tolérance qui lui est propre à un changement donné. Chacun perçoit différemment un type I ou II. Des personnes ont besoin de changer de poste ou d’environnement professionnel tous les 3 ans, d’autres vont rester 15 ans au même endroit et parvenir à un niveau d’expertise. Et vous, quelle est votre appétence en matière de changement ?
Tout changement représente une prise de risque même quand il est provoqué. Face à un changement subi ou en cas de changement de type II, il est d’autant plus important de se faire accompagner, pour trouver les appuis nécessaires à l’adaptation.
Un changement de métier ou une reconversion pourra ainsi être adossé à une formation ou un tutorat pour permettre un apprentissage des compétences en savoir-faire ou savoir être, ou encore à un coaching, qui sera un accompagnement sur mesure face aux spécificités du changement.
Comment j’évolue pendant un changement ?
Analyser le changement permet de mieux l’appréhender. Il est illustré avec le cycle de saisons, qui s’agencent autour de 4 grandes périodes :
L’hiver : période de pause, de latence, voire de désengagement, et de méditation, qui permet de réfléchir. L’énergie basse y est associée, synonyme de repli sur soi, qui pourrait tendre vers la dépression. Bien gérée, cette phase amène à des choix vers du renouveau.
Le printemps : période de germe, création et croissance. Le niveau d’énergie remonte avec l’action. C’est le renouveau positif !
L’été : période de maturité où l’énergie est haute, tournée vers l’extérieur, associée à l’enthousiasme, la joie et le dynamisme
L’automne : période de turbulence, de désillusion et de chaos. L’énergie subsiste mais la frustration apparaît avec une notion de renoncement, de déception ou d’insatisfaction face aux difficultés.
Fort de ce parallèle, le modèle de la roue d’Hudson définit 10 grandes étapes dans un changement :
1/ Définir le projet : cette étape n’est pas toujours confortable. Les doutes et l’enthousiasme se mêlent. On a besoin d’écoute, d’appuis et de ressources et de formuler des objectifs clairs.
2/ Mettre en place le projet : c’est une phase où apparaissent peur et doutes. Il y a besoin de soutien, d’encouragement, d’être rassuré.
3 / Réaliser et rentabiliser le projet : c’est une phase d’action et on a besoin de s’affirmer et d’être soutenu, de célébrer les succès.
4/ Rupture : cette phase peut être brève et soudaine. Il y a un choc, quelque chose s’est cassé. cela peut être voulu ou subi, provoqué par l’environnement. C’est douloureux et on a besoin d’accueil, de douceur, de cadre, d’être rassuré.
5/ Deuil : cette phase délicate arrive même en cas de choix conscients et voulus. Les étapes classiques de la phase du deuil se succèdent plus ou moins vite : choc, déni, colère, marchandage, dépression, acceptation, renouveau et quête de sens. Il est important d’accueillir cette étape, freiner l’action et donner confiance.
6/ Bilan : Il s’agit ici d’un carrefour car on ne sait forcément pas si le changement va être de type I ou II ! On formalise factuellement les points forts et les axes d’amélioration. On a besoin de support pour avoir confiance en soi. Ensuite, deux options se présentent :
- En cas de changement de type I, on repart, avec une confiance reboostée, vers un nouveau projet.
- En cas de changement de type II, l’énergie ne remonte pas et on peut rester coincé, avec une perte de repères et une estime de soi touchée.
7/ Errance : c’est le moment de faire du vide, du silence pour se recentrer. On a besoin de prendre le temps.
8/ Maturation : c’est une période difficile de doute et de questionnement profond. On a besoin de présence, d’écoute, d’accueil, d’être rassuré, reconnu, et de se reconnecter à soi. Elle peut conduire à des prises de décisions radicales et il est important de prendre le temps et de s’assurer de la présence de protections.
9/ Déblocage : c’est une phase de renaissance, de réalignement, d’oscillations. On a besoin d’être nourri et aidé à grandir.
10/ Explorer et réinventer un futur : c’est une phase de brainstorming, de créativité, où il est important d’être ouvert à la magie des synchronicités. On a besoin de ressentir la congruence de notre nouveau système et de confiance.
Pour certains, il peut être nécessaire de vivre plusieurs fois les étapes 8 à 10, ou faire des aller-retours entre ces différentes phases.
Une fois toutes ces étapes traversées – plus ou moins linéairement ! - , le cycle peut recommencer avec un nouveau projet ! Dans vos projets en cours, à quelle phase vous situez-vous ? Quelles résistances rencontrez-vous ?
Quelles sont les vertus du changement ?
Même en ayant conscience de ces étapes, le changement peut être difficile à accepter.
Lorsque qu’un changement est subi ou forcé et inéluctable alors il est nécessaire de lâcher-prise pour ne pas résister inutilement et se mettre en danger. Qu’est-ce qui dépend de moi ? Sur quoi puis-je agir ? Sur ce que je ne maîtrise pas, comment puis-je me protéger pour mieux vivre cette évolution ?
Le changement est synonyme de risques et en les évaluant en anticipant, alors la situation peut paraître plus acceptable.
Par ailleurs, le changement est aussi synonyme d’échec potentiel. Ici la lecture des « vertus de l’échec » de Charles Pépin peut être inspirante ! L’homme apprend et grandit en essayant et se trompant.
Sortir de sa zone de confort permet de découvrir des opportunités et de nouveaux possibles, à condition d’être ouvert à l’imprévu. Que vous ont apporté vos crises et vos périodes de transitions ? Quelles ressources insoupçonnées vous êtes-vous découvert ? Quel nouvel horizon avez-vous découvert ?
En se connaissant bien et en respectant toujours ce qui est juste pour soi, il est possible d’oser s’aventurer vers un nouvel équilibre satisfaisant. Dans ces conditions, la crise et le changement ont de véritables bienfaits. La transformation de la chenille en papillon devient une chance !
Prendre son élan vital
La vie est faite de mouvement et de transitions, allant d’un point équilibre à un autre, plus ou moins stable, plus ou moins acceptable pour chacun. Amener de la lucidité dans le changement est un premier pas pour évoluer plus sereinement.
Un coach professionnel vous proposera un accompagnent sur-mesure, à chaque étape ou pour passer en confiance une phase spécifique d’un changement, individuellement ou en équipe. Quel est votre prochain pas vers votre épanouissement ?
Notre monde va de plus en plus vite. Les médias documentent les crises les unes après les autres. Les changements et nouveautés se succèdent. Tout cela demande aux individus une adaptation permanente… et si on prend du recul face à cette réalité, les changements ne sont-ils pas l’essence même de la vie ? Un déménagement, le vieillissement, le défilement des saisons, une mobilité ou une reconversion professionnelles… tous ces évènements sont de petits ou grands changements qui constellent une vie !
« La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses. » d’après Lao-Tseu…
La question n’est alors pas de ne pas changer mais plutôt comment aborder le changement ?
Quels sont les différents modèles de changement ?
Avant tout, il est important de savoir reconnaître les différents types de changement pour mieux les vivre, sans pour autant anticiper car ce n’est pas forcément possible.
La roue d’Hudson ou du changement modélise les transitions et distingue 2 types :
Le changement de type I ou Homéostasie : il s’agit d’une petite évolution, mineure ou incrémentale, qui ne bouleverse pas le système et demande simplement un ajustement. C’est l’occasion de se réinventer un peu. C’est un changement de 1°C dans la journée, l’érosion ou le processus de vieillissement à l’échelle d’une minute, l’évolution des saisons heure après heure.
Le changement de type II ou Transformation : il s’agit d’une évolution brutale ou majeure, qui modifie l’équilibre du système et donc de tous les repères pré-existants ; les croyances, valeurs, bases identitaires individuelles ou collectives peuvent être remises en question et modifiées. C’est un séisme, une maladie grave soudaine, un déménagement, une explosion, une crise ou une révolution.
Chaque individu a une tolérance qui lui est propre à un changement donné. Chacun perçoit différemment un type I ou II. Des personnes ont besoin de changer de poste ou d’environnement professionnel tous les 3 ans, d’autres vont rester 15 ans au même endroit et parvenir à un niveau d’expertise. Et vous, quelle est votre appétence en matière de changement ?
Tout changement représente une prise de risque même quand il est provoqué. Face à un changement subi ou en cas de changement de type II, il est d’autant plus important de se faire accompagner, pour trouver les appuis nécessaires à l’adaptation.
Un changement de métier ou une reconversion pourra ainsi être adossé à une formation ou un tutorat pour permettre un apprentissage des compétences en savoir-faire ou savoir être, ou encore à un coaching, qui sera un accompagnement sur mesure face aux spécificités du changement.
Comment j’évolue pendant un changement ?
Analyser le changement permet de mieux l’appréhender. Il est illustré avec le cycle de saisons, qui s’agencent autour de 4 grandes périodes :
L’hiver : période de pause, de latence, voire de désengagement, et de méditation, qui permet de réfléchir. L’énergie basse y est associée, synonyme de repli sur soi, qui pourrait tendre vers la dépression. Bien gérée, cette phase amène à des choix vers du renouveau.
Le printemps : période de germe, création et croissance. Le niveau d’énergie remonte avec l’action. C’est le renouveau positif !
L’été : période de maturité où l’énergie est haute, tournée vers l’extérieur, associée à l’enthousiasme, la joie et le dynamisme
L’automne : période de turbulence, de désillusion et de chaos. L’énergie subsiste mais la frustration apparaît avec une notion de renoncement, de déception ou d’insatisfaction face aux difficultés.
Fort de ce parallèle, le modèle de la roue d’Hudson définit 10 grandes étapes dans un changement :
1/ Définir le projet : cette étape n’est pas toujours confortable. Les doutes et l’enthousiasme se mêlent. On a besoin d’écoute, d’appuis et de ressources et de formuler des objectifs clairs.
2/ Mettre en place le projet : c’est une phase où apparaissent peur et doutes. Il y a besoin de soutien, d’encouragement, d’être rassuré.
3 / Réaliser et rentabiliser le projet : c’est une phase d’action et on a besoin de s’affirmer et d’être soutenu, de célébrer les succès.
4/ Rupture : cette phase peut être brève et soudaine. Il y a un choc, quelque chose s’est cassé. cela peut être voulu ou subi, provoqué par l’environnement. C’est douloureux et on a besoin d’accueil, de douceur, de cadre, d’être rassuré.
5/ Deuil : cette phase délicate arrive même en cas de choix conscients et voulus. Les étapes classiques de la phase du deuil se succèdent plus ou moins vite : choc, déni, colère, marchandage, dépression, acceptation, renouveau et quête de sens. Il est important d’accueillir cette étape, freiner l’action et donner confiance.
6/ Bilan : Il s’agit ici d’un carrefour car on ne sait forcément pas si le changement va être de type I ou II ! On formalise factuellement les points forts et les axes d’amélioration. On a besoin de support pour avoir confiance en soi. Ensuite, deux options se présentent :
- En cas de changement de type I, on repart, avec une confiance reboostée, vers un nouveau projet.
- En cas de changement de type II, l’énergie ne remonte pas et on peut rester coincé, avec une perte de repères et une estime de soi touchée.
7/ Errance : c’est le moment de faire du vide, du silence pour se recentrer. On a besoin de prendre le temps.
8/ Maturation : c’est une période difficile de doute et de questionnement profond. On a besoin de présence, d’écoute, d’accueil, d’être rassuré, reconnu, et de se reconnecter à soi. Elle peut conduire à des prises de décisions radicales et il est important de prendre le temps et de s’assurer de la présence de protections.
9/ Déblocage : c’est une phase de renaissance, de réalignement, d’oscillations. On a besoin d’être nourri et aidé à grandir.
10/ Explorer et réinventer un futur : c’est une phase de brainstorming, de créativité, où il est important d’être ouvert à la magie des synchronicités. On a besoin de ressentir la congruence de notre nouveau système et de confiance.
Pour certains, il peut être nécessaire de vivre plusieurs fois les étapes 8 à 10, ou faire des aller-retours entre ces différentes phases.
Une fois toutes ces étapes traversées – plus ou moins linéairement ! - , le cycle peut recommencer avec un nouveau projet ! Dans vos projets en cours, à quelle phase vous situez-vous ? Quelles résistances rencontrez-vous ?
Quelles sont les vertus du changement ?
Même en ayant conscience de ces étapes, le changement peut être difficile à accepter.
Lorsque qu’un changement est subi ou forcé et inéluctable alors il est nécessaire de lâcher-prise pour ne pas résister inutilement et se mettre en danger. Qu’est-ce qui dépend de moi ? Sur quoi puis-je agir ? Sur ce que je ne maîtrise pas, comment puis-je me protéger pour mieux vivre cette évolution ?
Le changement est synonyme de risques et en les évaluant en anticipant, alors la situation peut paraître plus acceptable.
Par ailleurs, le changement est aussi synonyme d’échec potentiel. Ici la lecture des « vertus de l’échec » de Charles Pépin peut être inspirante ! L’homme apprend et grandit en essayant et se trompant.
Sortir de sa zone de confort permet de découvrir des opportunités et de nouveaux possibles, à condition d’être ouvert à l’imprévu. Que vous ont apporté vos crises et vos périodes de transitions ? Quelles ressources insoupçonnées vous êtes-vous découvert ? Quel nouvel horizon avez-vous découvert ?
En se connaissant bien et en respectant toujours ce qui est juste pour soi, il est possible d’oser s’aventurer vers un nouvel équilibre satisfaisant. Dans ces conditions, la crise et le changement ont de véritables bienfaits. La transformation de la chenille en papillon devient une chance !
Prendre son élan vital
La vie est faite de mouvement et de transitions, allant d’un point équilibre à un autre, plus ou moins stable, plus ou moins acceptable pour chacun. Amener de la lucidité dans le changement est un premier pas pour évoluer plus sereinement.
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